Avec l’urgence climatique, les politiques publiques n’ont plus le choix : la diminution des rejets de gaz à effet de serre (GES) doit être intensifiée. Or, saviez-vous que le chauffage d’habitation constitue le second poste d’émission de GEZ en France ? Pour laquelle, pour s’attaquer à la question du réchauffement climatique sur notre territoire, la rénovation énergétique des bâtiments doit se trouver au cœur de l’action de l’État. 

 

En la matière, le DPE constitue un excellent moyen de diagnostic. Réalisé par un professionnel, il permet d’établir pour chaque logement, à la fois le niveau de consommation énergétique et celui d’émission de gaz à effet de serre. Cette évaluation aboutit sur l’attribution de notes de performances comprises entre A (meilleures performances) et G (plus mauvaises performances). Or, après de nombreuses années d’utilisations du DPE, il a été largement temps de le rénover le DPE, pour le placer au centre de la stratégie nationale de lutte contre les passoires énergétiques. Ainsi, depuis le 1er juillet 2021 le DPE a perdu son caractère informatif et engage désormais la responsabilité du diagnostiqueur. D’autres évolutions ont également eu lieu. Sur le fond, la méthode de diagnostic a été revue pour une meilleure précision. Sur la forme, la présentation du DPE a également fait peau neuve pour une meilleure lisibilité, notamment des recommandations de travaux. 

 

En parallèle de cette réforme, la loi Climat et Résilience, qui vient d’être adoptés de manière définitive par le Parlement, contient plusieurs mesures qui lutte activement contre les passoires thermiques.